C'est à la gare que nous nous étions donné rendez vous et c'est donc là que je me trouvais. Triturant nerveusement mon bracelet d'argent, je n'avais de cesse de remettre mes mèches en place derrière mes oreilles. En deux mois et demi mes cheveux avaient pas mal poussé, plus que la normale même, et de fait, j'étais à présent contrainte de les attaché. J'étais nerveuse et j'avais de quoi; d'une part parce que je ne connaissais pas très bien les deux personnes avec lesquelles nous avions rendez vous et d'autre part parce que j'avais les hormones en vrac. Mon estomac n'avait de cesse de faire des siennes depuis quelque jours. Je portais la vie en moi et tout était différent. 

J'étais l'unique gardienne ou presque de ce secret et j'appréhendais la réaction de Zero vis à vis de cette nouvelle. C'est pourquoi j'avais demandé à toutes les personnes présente le jour le la "révélation", ne n'en parlait à personne et surtout pas à mon compagnon. J'ignore encore ou tout cela va nous menez d'autant plus que apparemment, il s'agit d'un, je cite les paroles de Ciel, "paradoxe". Autrement dit, cette grossesse soudaine ne fait pas partie du court normal de l'histoire. Mâchouillant ma lèvre inférieure, je suivis des yeux une feuille d’érable emportait par le vent d'automne. La brise me fit frissonnait et j'enfonçais alors mes mains dans les poches de mon blouson. 

Nous étions désormais en automne et les cours avaient reprit depuis peu. L'académie enfin reconstruite, tout était rentré dans l'ordre, enfin presque. La menace "Midnight" pesait toujours au dessus de nos tête. Le ciel était gris, les arbres paraient d'or et de rouge.

Zéro observait la jeune fille depuis de longue minute déjà. Scrutant ses moindres fait et geste, il avait plus d'une fois sourit face à sa façon de triturer ses manches, de replacer ses mèches derrières ses oreilles, ou encore de jeter de rapide coups d'œil sur l'horloge de son portable. Tout cela trahissait sa nervosité. Ils n'en étaient pourtant pas à leur premier rendez-vous, loin de là. C'est ce qui faisait là tout son charme. Elle n'en était que plus mignonne. Cependant contrairement à son habitude, celle ci ne semblait pas encore remarquait sa présence. C'est pour cela qu'il comprit que son attitude n'était pas uniquement du à l'appréhension. La louve lui cachait quelque chose. Secrète elle s'arrangeait pour toujours être occupé et s'il n'avait insisté auprès de son majordome, pour qu'elle fasse un break, elle aurait sans doute refusé une fois de plus de sortir avec lui.

Et il n'aimait pas cela, qu'elle lui dissimule des choses, notamant concernant son escapade secrète en compagnie de sa meute. Que c'était-il donc passé là bas? Il l'observa encore quelque minute puis se décida enfin à la rejoindre.

_Tsuki.

je me diriger vers la gare d un pas rapide car ont peut dire que j était en retard , j arriva a la gare et je regarde autour de moi quand je vie mes amies aux loin . j arriva devant eux

-bien le bonjour zero et bien le bonjour mitsuki comment allez vous

je les regarde et je regarda ma montre car j attende aussi mon amoure qui devais arriver d une minute a l autre , quand a moi j avais quitte mon travail de serveuse mais j avais oublie de retire mon uniforme de travail pour une fois je porte une jupe noir et chemisier blanc avec de petit chaussure a talon , je vie mes deux amie me regarde et sourire . puis je regarda les arbre qui prenne une belle couleur d automne ,

je leur sourie j avais drôlement changer d un coter

Scott regarda une nouvelle fois son portable, puis soupira. Il allait être en retard à son rendez vous. A vrai dire, il avait longuement hésité à s'y rendre. Sortir avec Sarah le réjouissait car après tout, il n'en avait pas souvent l'occasion, mais il appréhendait ses retrouvaille avec Mitsuki. La dernière fois qu'ils s'étaient vu, plus d'un an auparavant, elle avait pour ainsi dire piétiné ses sentiments. Il s'était éprit d'elle comme beaucoup d'autres. Et force était de constaté qu'après tout ce temps, cela lui serrait encore le cœur. Il craignait plus sa propre réaction que la sienne. A si seulement lui aussi pouvait tout oublier. Même s'il aimait Sarah plus que tout et avait trouvé le bonheur auprès d'elle, la jeune louve était son premier amour. Même si aujourd'hui il sait que cet amour là était illusoire, elle est encore profondément ancré en lui. 

Après des mois et des mois de recherches, il avait finalement trouvé des réponses. Ce qui les avaient poussé à aimer la louve, lui, l'archange Ezekiel, Alfred, Henry et tant d'autres encore, n'était rien de plus qu'un sortilège. Quelqu'un avait maudit la jeune fille de sorte que tous finisse par l'aimer de façon déraisonné et qu'elle aussi se mette à les aimé. 

Son train entra enfin en gare. En traversant le quai, il s'interrogea. Le charme était-il rompu? Avait-elle changeait? Certains prétendait que oui. Sarah aussi avait changé et il ne l'en aimait que d'avantage. Mais les chats contrairement au chien ne sont pas fidèle. Reste à savoir si lui l'est. Lorsqu'il descendit les marches, ils étaient déjà tous là. Vu d'ici, Sarah et Zero se ressemblait vraiment. On aurait pu les prendre pour frère et sœur. Quelque part, il savait que cette ressemblance n'avait rien d'anodin. Puis, il la vit elle. Et il ne la reconnu pas. Ou était passé la fille torturé dont il était tombé amoureux? Fronçant les sourcils, il avança à leur rencontre fixant la louve. 

Ses yeux vert était caché derrière une paire de lunette et ses cheveux sommairement attaché encadré un visage joyeux. Elle avait quelque chose de….. Différent. C'était elle et pourtant, elle n'était pas celle qu'il avait connu. 

_ Euh… Salut. 

Mal à l'aise, il dansa d'un pied sur l'autre. Il se trouva alors idiot d'être ainsi tombé amoureux de la jeune fille. Il était clair, à les voir ensemble elle et son vampire, qu'il n'y avait aucune chance qu'elle en aime un autre un jour.

A fleur de peau, je sursautais légèrement en sentant la présence de Zéro près de moi avant de sentir mon cœur fondre en l'entendant prononcé mon petit nom. Il était le seul à m’appelais ainsi et de toute façon, je ne laisserais personne d'autres me nommer ainsi. Milles et unes pensées, milles et unes émotions, m'assaillaient et pourtant, sa simple présence suffit à toutes les chasser. Je ne pu m'empêchais de lui sourire, frissonnant au contact de sa main sur ma joue. Plus rien d'autre ne comptait que l'amour qu'il me transmettait. Mes certitudes quand au bien fondé de ce secret volèrent en éclats. Et j'aurais tout déballé si Sarah n'avait fait irruption au bon moment. Revenant sur terre, je tournais mon visage vers elle. Je ne connaissais que peu de chose d'elle et pourtant elle semblait bien me connaitre. Assez du moins pour accepter de garder un secret aussi important que celui de ma grossesse. 

_ Bonjour Sarah. 

Elle venait de me sauvé la mise sans le savoir. Sa façon de parler était un peu étrange, son attitude aussi parfois. Elle était de ces rares personnes que j'avais du mal à cerner et fort heureusement dans le bon sens du terme. A vrai dire je ne pensais pas qu'il songerait à elle pour ce genre de sortie. Fronçant le nez dubitative quand à la vrai raison de cette sortie à quatre, je posais les yeux sur celui qui était sans doute le petit ami de Sarah. 

Petit un: il empestait le chat. Non pas que je les détestait, loin de là. Simple constatation. 

Petit deux: il me fixait d'une drôle de façon.

Je fut alors sûre d'une chose, il m'avait connut. Ses émotions étaient..... Chaotiques. Désordonnées, elle fusaient dans tout les sens. 

_ Euh... Enchanté. 

Je n'aimais pas sa manière de me regarder, ni ce que je percevais de ses émotions. Effrayait, je m'accrochais au bras de Zéro, fuyant son regard troublant.

Offrant un sourire à la jeune fille, Zéro caressa doucement sa joue. Il la sentait nerveuse et tendue. Sursautant presque à son contact, elle s'apaisa rapidement répondant à son sourire. Il replaça une mèche de cheveux derrière son oreille, geste devenu automatique pour lui. Posant sa mains sur la sienne, elle semblait prête à lui dire ce qui la tracassait. Ses yeux scrutèrent les siens. 

_Zéro je…….._ Commença-t-elle avant d'être interrompu par l'arrivée de leur amie commune. Récupérant sa mains, il soupira puis se tourna vers Sarah. A contre cœur il laissa en suspends leur discussion et accueillit la jeune fille. 

_ Bonjour Sarah. Nous allons bien je te remercie. 

Son compagnon ne tarda pas à arrivé lui aussi. Zéro ne sait rien de lui si ce n'est qu'il est le futur père des enfants de Sarah et modificateur de naissance. Sa façon de dévisager Mitsuki le fit tiqué et il passa alors son bras autour des épaules de sa petite amie, l'attirant vers lui dans un geste à la fois protecteur et possessif. Puis, il tendit sa main vers lui, tenant la jeune fille contre lui. 

_ Zéro Kiryu, ravit de faire ta connaissance. 

Les présentations faites, il les invita à le suivre jusqu'à leur destination. Prenant la main de Mitsuki, il les guida jusqu'à l'arrêt de bus le plus proche desservant le sanctuaire de la ville. Le trajet fut cours et l'atmosphère pesante. Et c'est également en silence qu'il remontèrent la petite allée menant au temple. Leur offrandes et prière faite, il leur proposa d'acheter prédictions et talismans. 

_ La légende raconte qu'un renard à neuf queue protège ce temple, lança-t-il la conversation afin de briser la glace.

Un frisson étrange me parcourut lorsque nous franchîmes les portes du sanctuaire, et je suis la seule à remarquer que quelque chose clochait. Bien qu'il soit paisible, cet endroit me mettait mal à l'aise. Secouant la tête, je me laissais guidé par Zéro, glissant ma main dans la sienne. Un peu perdu, je me contentais de les imiter tout les trois. Je n'avais jamais mit les pieds dans un tel sanctuaire et à vrai dire, je m'en faisais une toute autre idée. Mes mains me picotais pour je ne sais quel raison. Quelque chose me dérangeais et je n'en comprenais pas la raison.

_ Un renard à neuf queue.... murmurais-je alors en écho à ses paroles.

Je percutais enfin. Ce lieu avait perdu son gardien. M'accrochant au bras de Zéro, je sentis mon mal aise augmenté. Une onde de danger me traversa alors. Déglutissant, mordillant mes lèvres, je n'avais qu'une envie, fuir loin d'ici.

_ Zéro il...... Il faut pas qu'on reste ici. Cet endroit, je n'aime pas cet endroit.

Tirant sur son bras, je tentais alors de nous éloigner de la boutique, du temple, du sanctuaire. Les sens en alerte, je guettais le moindre signe de danger. La sensation de picotement s'intensifia. Quelque chose approchait. Mon ventre se tordit soudain. Prise d'une violente crise de nausée, je me précipitais vers les toilettes les plus proches, abandonnant mes ami(e)s sur place.

En amenant la jeune fille ici, il pensait lui faire plaisirs, mais sa réaction ne fut pas celle qu'il attendait. Sur la défensive, elle serrait sa mains si fort qu'il sentit ses os se fissurer, ou du moins, ce fut l'impression qu'il eut.  Elle n'était pas dans son état normal. Quelque chose la préoccupé. Mais bien qu'il jeta des regards autour d'eux, ses sens en éveils, il ne percevait pas la raison de son mal aise. 

_ Mitsuki? Hé, calme toi. Tout va bien. 

Attirant l'attention sur eux, elle semblait à tout prix vouloir quitté les lieux. Tirant sur son bras, gémissant presque comme un chiot apeuré, elle l'entrainait vers la sortie. C'était la première fois qu'il la voyait dans cet état. Même lorsque les deux dragons avaient ravagé l'académie, elle n'avait pas montré tant de crainte. L'odeur de la peur, de SA peur lui fit froncer le nez. Soudain inquiet il tenta de la prendre par les épaules mais elle lui glissa entre les doigts, filant à toute vitesse.  

_ Tsuki!! 

Criant son prénom, il la vit suivre le sentier menant aux commodités. Lorsqu'elle disparut de son champs de vision, il s'élança à sa poursuite mais fut arrêté par l'apparition soudaine d'une jeune femme devant lui.

Depuis sa réapparition, Gaia suivait de près sa descendances. Veillant sur eux comme une mère, elle tentait tant bien que mal d'assurer leur survit, surtout celle du couple d'Originels  qu'elle avait choisit comme Alpha de tout les Modificateur (ou Morphe, comme il se nommait autrefois). Mais la tâche était loin d'être aisé. Durant son absence, bien des choses avaient changé. Ce temple par exemple depuis toujours sous la protection d'un puissant Renard, avait aujourd'hui perdu son protecteur. Cette terre autrefois sacré pour les siens, était à présent souillé. Son énergie était désormais corrompu. Ce n'était donc pas étonnant que la jeune louve se sente aussi mal. Son pouvoir grandissait de jour en jour et elle était loin d'en avoir le contrôle. C'est pourquoi, elle décidé d'intervenir cette fois. 


_ Arrête toi jeune vampire. 

Apparaissant devant Zéro, elle lui sourit amicalement. La louve et lui était des âmes sœurs et il aurait fallut être aveugle pour ne pas le voir. Même si leur couple était plutôt inhabituel, elle était heureuse que sa petite protégé est enfin trouvé son âme sœur. Sa véritable âme sœur s'entend. 

_ Si tu veux l'aider, tu auras besoin de l'aide de la panthère blanche. 

Elle s'avança alors vers Scott et lui tendit la main. 

_ Je sens sa présence sur toi et il est temps qu'il retrouve sa propriétaire légitime. Tu sais de quoi je parle n'est ce pas? 

Le petit objet enfin au creux de sa main, elle le tendit à Zéro. 

_ Va, porte lui. Il l'aidera à canaliser son empathie, puis il te faudra retrouver le gardien de ses lieux. 

C'était la première fois que Scott voyait la jeune fille dans cet état. Son mal être était si intense que son aura en était troublée. Ce n'était pas une Alpha pour rien. Un frisson d'angoisse lui secoua l'échine. Son angoisse, pas la sienne. C'était si intense qu'il recula de plusieurs pas, courbant l'échine sous l'intensité de son aura. Il passait si peu de temps au milieu des siens qu'il en avait oublié à quel point l'aura d'un Alpha était capable de faire fléchir et d'influencé même le plus récalcitrant d'entre eux. Elle avait beau être une louve et lui un félin, un solitaire ne répondant à aucune règle, elle parvenait à le touché. Sa vue de troubla un instant et ce ne fut qu'une fois hors de sa portée qu'il retrouva l'usage de ses sens, la connexion de rompant.  Il en remercierait presque le ciel de ne pas être un loup, lui qui pourtant avait maudit le fait de ne pas en être un. Secouant la tête, à peine sortie de l' influence de son aura, voila qu'il plongea en plein dans celle plus puissante encore de celle d'une jeune femme dont le visage lui était totalement inconnue.  Un instant désorienté, un peu comme sous l'effet d'une drogue, sa demande mit un temps avant de monté jusqu'à son cerveau endormi. 

_ Je ne vois pas du tout de quoi vous… 

Un souvenir effleura alors sa mémoire. Un an plus tôt, peu après la disparition de Mistuki, son majordome était venu frappé à sa porte, porteur d'un bien étrange message. En un battement de cil, il avait disparut de laissant seul avec une bien lourde lettres. Biens que son contenu soit bref, ce qu'elle renfermait n'en était pas moins énigmatique. 

" Scott, 
Si tu lis cette lettre, c'est que j'ai probablement disparut. Lorsque nous nous reverrons, (si nous nous revoyons, après tout, mes visions s'arrête à ce jour fatidique), celle que je suis aujourd'hui n'existera plus.  J'ignore encore ce que l'avenir nous réserve à tous. Tu l'auras sans doute comprit, le passé et l'avenir ne sont pas un secret pour moi. C'est pourquoi, ce jour là, il m'a fallut te repoussé. Je savais que tout cela arriverait, que tu m'aimerai plus que de raison. Car telle et ma malédiction. J'en paye le prix chaque jour. Par pure égoïsme, je t'ai laissé m'aimer tout en sachant que jamais je ne pourrais te rendre cet amour. Tu vois, je suis loin d'être parfaite. Je ne te suis pas destinée et ne le serais jamais, tout comme je ne suis destiné à Henry. Je sais que vos sentiments sont réel. Si seulement ce n'avait pas été le cas.... Tu ne comprendras sans doute pas le sens de tout cela, mais sache que quelqu'un près de toi t'attend. Alors je te demande d'ouvrir les yeux et de ne pas fermer ton cœur.  J'aimerais tant que tu m'oublies, mais c'est impossible. Telle est ma malédiction.  Sache que je t'ai aimé, à ma façon tout du moins, et que bien que douloureux à accepter tes sentiments m'ont vraiment touché. Tu es quelqu'un de bien et tu mérite d'être heureux. Ne rejette pas ce que tu es. Félin, loup, nous sommes tous les même dans le fond.
Mais tout ceci n'est pas la raison de ma lettre. Celle ci contient un petit objet que je te demande de toujours avoir sur toi désormais. Un jour et je ne sais pas vraiment quand ni pourquoi, mais il te sera utile. Quelqu'un en aura besoin. 
N'oublie pas Scott, si mon avenir, a vie s'arrête ce jour là, la tienne ne fait que commencer. Crois en toi, ai foi en l'avenir et surtout reste toujours fidèle à toi même. 
                                                              Ton amie pour toujours, 
                                                                                             Mitsuki."

_ Oooh, c'était donc ça. 

A présent qu'il savait de quoi elle parlait, il lui fut facile de sortir le dit objet de la poche intérieur de son blouson et et le tendre à la jeune femme. Les paroles qui suivirent lui fit froncé les sourcils. 

_ Empathie? Comment ça empathie? Je croyais que son truc c'était les prémonitions. 

Jusqu'à preuve du contraire, c'était ce que tous disaient d'elle.  Elle voyait passé et avenir. En même temps, ceci expliquer cela. Il comprenait mieux ses réactions. Mais ça n'expliquait pas tout.

_ Gaia…

Reconnaitre la déesse des loups ne lui fut pas difficile, Mitsuki la lui ayant décrite dans les moindre détail. Il connaissait la confiance qu'elle lui portait et parce qu'elle avait confiance en elle, il l'écouta sans poser de question. Le stoppant dans son élan, c'est d'une voix calme et sereine qu'elle s'adressa à lui. Elle semblait en savoir plus que lui sur la situation et cela ne fit qu'accentuer son angoisse. Fronçant les sourcils, il la dévisagea.


_ De l'aide de la... Panthère blanche? Mais de quoi est ce que...

Lui tournant le dos, elle se rapprocha de Scott qu'il comprit être alors la fameuse panthère. Il en déduisit également que d'une façon ou d'une autre sa petite amie et lui se connaissait ou plutôt s'était connu de part le passé. Un instant perdu, celui ci ne comprit pas de quoi elle parlait avant que son regard ne s'illumine soudain. Sortant quelque chose de sa poche, il le tendit à la jeune femme qui s'empressa de lui confié.

_ Ok.

Ce fut la seule chose qu'il put lui dire, ne prenant même pas la peine de regarder de quoi il s'agissait. Il ne sentit entre ses doigts que la morsure glacé du métal. Tournant des talons, il partit à la recherche de sa louve. Il était tant habituer à son odeur, qu'il sut tout de suite ou elle se trouvait. Poussant la porte des toilettes, il la trouva le nez dans la cuvette. S'accroupissant à sa hauteur, il l'aida du mieux qu'il put.

_ Tsuki…

Lorsqu'elle se tourna toute tremblante vers lui, enfouissant son visage dans son cou, il la serre dans ses bras, la berçant comme une enfant.  Il l'avait vu furieuse, passionné et même blessé, mais jamais dans un tel état de panique.

_ Chuuuuu.... Là tout va bien.

C'était la première fois que j'étais autant affecté par l'impureté d'un endroit. Cette sensation n'avait rien d'étranger pour moi, mais jusqu'à présent, je n'avais éprouvé aucun mal à en supporté le poids. J'avais pourtant l'impression d'arrivé à gérer mon pouvoir ces temps si. Plutôt bien même, mais il faut dire aussi que je n'étais pas souvent sortit des limites de l'académie. Enfin pas depuis que je sais que.....

_ BEUARG!!!!!!!!

Un spasme violent me secoua, me forçant à me jeter tête la première dans la cuvette des VC. Mon corps semblait vouloir à tout prix rejeter l'air vicié qui m'entourait et pesait de tout son poids sur moi. J'avais à présent du mal à respirer. J'avais envie de hurler et de pleurer en même temps. Des pensées noires et malsaine envahissaient ma tête. Mon corps tout entier tremblé sous l'effet des émotions négatives. Prise d'une nouvelle nausée, je n'entendis pas les pas derrière moi et ce ne fut qu'en sentant la main de zéro sur ma nuque que je m'aperçus de sa présence. Ecartant mes cheveux de mon visage, il caressa doucement mon dos.


_ Zé....Ro.....

Me jetant dans ses bras, je m'accrochais de toute mes forces à cette petite bulle de sérénité qu'il m'offrait. Pourtant, si habituellement sa simple présence suffisait à faire taire toute les émotions qui m'assaillaient, cette fois cela ne suffit pas. Me serrant d'avantage contre lui, j'essayais tant bien que mal de repousser toute cette négativité, cette rage, cette colère et cette haine environnante. Cette endroit sacré, ce havre de paix avait perdu son gardien, sans lui, il n'y avait désormais plus rien pour retenir et repoussé les esprits. Je sentais leur présence tout autour de moi, en ressentait les émotions négative qui peut à peut risqué d'emporté ma raison si je m'éloignais pas immédiatement d'ici.

Tentant de me relevais, je n'en eu pas la force, mes jambes refusant de me portait. J'avais peur pour moi mais aussi pour les enfants que je portais en moi. Si j'étais à ce point affecté, eux aussi risquais de l'être. L'une de mes mains glissa et entra tout à coup en contact avec quelque chose de froid.


Les voix se turent, les émotions s'évanouirent et je n'entendis plus que les battements du cœur de Zéro, ne ressentit plus que son amour et son inquiétude. Baissant les yeux, j'aperçut entre nos deux paumes un petit objet métallique. Les idées à présent plus clair, je me redressais et m'emparant de l'objet qui se réchauffa très vite au contact de ma peau, l'observais d'un peu plus prés. Ce n'était rien de plus qu'un simple bracelet en argent agrémenté d'une petite pierre de lune et d'un pétale de fleur blanche emprisonné dans une minuscule fiole. Il était si petit qu'il passait facilement inaperçu sous une manche. Le portant à mes narines, j'y décelais l'odeur de Gaia mêlé à celle de la magie ainsi qu'une note florale. Ce parfum avait quelque chose de familier.

_ Je crois que tout ira bien maintenant.

Oui tout irait mieux à présent. J'avais de nouveau le contrôle de mes émotions et les voix dans ma tête s'étaient tu. Voix que je n'aurais pas du entendre normalement, mon don se focalisant normalement sur les émotions. Secouant la tête, je me relevais, serrant le bracelet entre mes doigts. J'allais l'accrochais à mon poignet lorsque quelque chose, et je n'aurais su dire quoi m'en empêcha. Non, quelqu'un d'autre devais me le passé au poignet.

_ C'est à toi de me le mettre. Enfin je crois.

Haussant les épaules, je lui tendis mon poignet ainsi que le bracelet.

Fragile et sans défense, elle s'accrochait à lui comme à une bouée de sauvetage. Il l'avait vu heureuse, en colère, triste, mais jamais ainsi. C'était la première fois que son don la submergeait de la sorte. Ployant sous le poids du monde, elle tremblait entre ses bras. Et il n'aimait pas cela. Il n'aimait pas la voir souffrir par la faute d'émotions qui n'étaient pas les siennes. Fronçant les sourcils, il grogna. Il n'avait qu'une envie, la délivrait de toutes ses émotions négative. Se sentant plus désarmés que jamais, il serra les dents. Il ne pouvait rien face à cet ennemi invisible et intangible. Puis soudain, elle relâcha son étreinte. Quelque chose avait changé. Papillonnant des yeux, elle baissa les yeux vers le petit bracelet qu'il tenait entre ses doigts. Semblant comprendre quelque chose que lui même ne pouvait comprendre, elle esquissa un sourire. 

_ Tu es sûr? 

Il l'observa un instant, à l'affut du moindre signe. Mais, elle semblait bel et bien être de nouveau elle même. Ses joues avait retrouvé leur couleurs et son regard n'était plus perdu. Rassuré, il se détendit enfin puis répondant à sa demande, accrocha le délicat bracelet autour de son poigné. Lorsque le fermoir se referma, une légère décharge, lui picota les doigts. Et parce qu'il connaissait la magie, se douta qu'il ne s'agissait pas d'électricité statique.  Il aida ensuite la jeune fille à se relever. 

_ Il vaut mieux que nous écourtions cette escapade. Rentrons à l'académie. Tu as besoin de repos et je serais plus rassuré une fois que tu sera loin de cet endroit. 

Il envoya ensuite un rapide message à Scott et balayant toute les protestations de Mitsuki, raccompagna celle ci jusqu'à l'académie. Il la quitta sur le seuil de la porte de la chambre qu'elle occupait chez le directeur. Mais à peine eut -il fait deux pas qu'il se ravisa et stoppa au milieu du couloir. Faisant volte face, il l'interpella. 

_ Tsuki! 

Elle sursauta, le dévisageant d'un œil perplexe. Il la rejoignit, passant une main nerveuse dans ses cheveux. 

_ Ecoute, ce n'est sans doute ni le meilleur moment, ni même l'endroit idéal et le timing n'est sans doute pas parfait mais, avec tout ce qu'il se passe dernièrement, je ne peux plus me permettre d'attendre.  Je t'aime et je....... 

 N'ayant jamais fait cela de sa vie, il ne savait pas du tout comment si prendre. Tout ce qu'il savait c'est qu'il l'aimait et voulait passé le reste de ses jours à ses côtés. Et il se tenait la dansant d'un pied sur l'autre, dans l'incapacité d'exprimer clairement sa pensé. Tout le long du chemin menant à l'académie, il avait imaginé sa vie sans elle, remettant en question leur relation actuelle. Elle était tout pour lui, et était devenu sans qu'il ne s'en aperçoive le centre de son monde. Sans elle sa vie serait vide de sens. Ils s'aimaient mais cela ne lui suffisait plus. Il voulait fondé une famille avec elle. Vieillir à ses côté, partagé ses jours et ses nuits.  Le mariage s'était alors de lui même imposait à lui, comme une évidence. Et alors qu'il allait lui faire sa demande, voilà qu'il se dégonflé à nouveau. Puis, son regard croisa le siens. Ses yeux n'étaient qu'amour et tendresse.  Encourager par la jeune fille, il retrouva enfin l'usage de la parole. Sortant le petit écrin de sa poche, il le lui tendit. 

_ Je veux que tu deviennes ma femme.  Epouse moi, Tsuki.  

Secouant la tête, Gaia soupira. 


_ Ce don n'a jamais été le siens. J'ignore qui, j'ignore comment, mais quelqu'un a modifié son Histoire. Son passé à été altéré et ce sans doute au moment précis ou je me suis retrouvé prise au piège dans les limbes. Et si aujourd'hui tout semble être rentré dans l'ordres, son corps et son âmes garderons à jamais les séquelles de cette altération. Un don aussi puissant que celui qui lui fut confié, devient rapidement une malédiction si l'on ne dispose pas de pouvoir céleste.  

Son regard se perdant dans le lointain, Gaia se remémora sa rencontre avec la louve au pelage noir, son jumeau au pelage blanc et sa jeune sœur au pelage roux . Celle ci remontait à plus de 100 000 années mortelles et l'humanité telle que nous la connaissons n'en était alors qu'à ses prémices. Le monde était régit par les divinités antiques, les dragons et les elfes. L'émergence d'une nouvelle espèce: les vampires, espèce qui n'avait aucun ennemi connu, contraint Gaia et les autres divinité à trouver une solution afin de rééquilibré la situation. C'est ainsi qu'elle se tourna vers ses petits protéger contre l'avis de ses semblables. Elle offrit alors à trois d'entre eux le pouvoir de changer de forme. 

_ Je ne suis que leur déesse mère. Mon pouvoir d'action est limité. Je ne peux que veillé sur eux et les guider sur le droit chemin. Les loups sont mes enfants tout comme vous êtes leur enfants à tout trois. 

Achevant sa phrase dans un murmure, elle esquissa un sourire. Elle ne pouvait en dire d'avantage au risque de précipité les événements. Mais tous ne tarderaient pas à comprendre à quel point ils faisaient erreur. Bientôt oui bientôt tout leur sera révélé. Sans un mot de plus, elle s'éloigna puis disparut.

Les paroles de Gaia étaient si énigmatique que Scott n'en comprit que la moitié. Donc, le don de prémonition de la louve noire faisait partie de la malédiction qui l'avait affligé. Haussant les épaules il se dit que tout compte fait, toute cette histoire d'amnésie était un mal pour un bien en soit. Mais, il n'était pas sur de savoir ce qui était le pire: tout connaitre du passé et de l'avenir ou ressentir toute les émotions des autres. Personnellement, il ne souhaitait ni l'un ni l'autres, à personne, pas même à son pire ennemi. Après une dernière réflexion plus qu'étrange et décousue, elle se volatilisa sans même un au revoir. Quelque seconde plus tard, il reçut un message sur son portable, de la part de Zéro. Celui ci bref et concis, lui annonçait qu'il raccompagnait Mitsuki à l'académie, mettant ainsi fin à leur petite escapade. Poussant un soupir, il passa un main dans ses cheveux, tout à coup mal à l'aise de se retrouver seul avec Sarah.

Depuis quelque temps, il s'interrogeait sur le sens de leur relation. Même si la jeune femme avait énormément changé en un an, il avait l'oppression que leur couple stagné. Leur sentiments étaient réciproque, il n'avait aucun doute là dessus, toutefois, plus le temps passé et plus cela le titillé. Une petite voix dans sa tête n'avait de cesse de douté. Et bien que Asran et Asryna soit la preuve vivante de leur avenir commun, il n'arrive pas à s'enlever l'idée de la tête que cet avenir n'était peu être pas le leur. Après tout, bien qu'ensemble depuis un an, ils n'avaient jamais franchit le pas, la vampire semblant maintenir une distance entre eux. Il n'avait d'ailleurs pas l'ombre d'un souvenir de l'avoir un jour embrassé, vraiment embrassé. Bien qu'il aimait la jeune fille de tout son cœur, bien qu'il soit prêt à l'attendre, il prenait de plus en plus conscience que les relation platonique comme la leur actuellement n'était franchement pas son truc. Décidé à prendre de taureau par les cornes, il se tourna vers elle.

_ Zéro et Mitsuki sont rentré à l'académie. Ca te dis de venir chez moi?

Sans attendre sa réponse et refusant tout refus de sa part, il prit la direction de la sortie du temple. C'est en silence, Sarah sur ses talons, qu'il gagna son appartement en ville. S'il se montra froid avec elle, ce ne fut pas par envie. Dans sa tête, les questions se bousculaient. Une fois chez lui, il leur prépara du café et s'appuyant contre le comptoir de sa cuisine, se tourna vers elle.

_ Sarah, il faut qu'on parle. J'aurais largement préféré que ce ne soit pas le cas, mais j'ai vraiment besoin de tiré certaine chose au clair. Tu sais que je t'aime et je sais que tu m'aime mais, ça ne suffit pas. Cà ne me suffit plus. Tout les deux, ça fait un an maintenant qu'on se fréquente. Et pas une seule fois au court de cette années nous n'avons.... Pas une seule fois nous n'avons passé la nuit ensemble. D'ailleurs je ne me souviens pas d'avoir eut une seule fois l'occasion de te toucher, de te toucher vraiment je veux dire. Je suis d'accord pour qu'on attende et qu'on prenne notre temps là n'est pas la question, mais tu sais aussi bien que moi que c'est pas comme ça que ça fonctionne. Du moins ce n'est pas ainsi que je fonctionne. J'en ai assez de t'attendre, d'espérer que tu t'abandonne entièrement. J'en viens à me dire que notre relation n'a aucun avenir.

Exprimant sa frustration, il abattit ses deux mains sur la table de l'autre côté de laquelle se tenait assise la jeune femme. Grognant, il détourna son regard d'elle.

_ Je sais que tu as un passé compliqué, que tu sort d'une relation complexe et destructrice. Je comprends tout cela et je l'accepte. Mais tu n'es plus la même qu'à l'époque. Tu es beaucoup plus souriante et les ténèbres qui t'entouraient se sont finalement dissipé, je pensais que ça changerais quelque chose pour nous d'eux. Mais non, tu es toujours aussi distante. Si cela a un rapport quel qu'il soit avec ta nature, tu sais que je m'en fiche. Tu peux te nourrir de mon sang quand cela te chante tu le sais parfaitement. Mais même ça, tu n'en parle pas, n'en exprime même pas le désir alors que ça fait partie intégrante de toi. Les vampires ne sont-ils pas censé désiré le sang de ceux qu'ils aiment? Apparemment non vu que pas une seule fois tu ne m'a laissé entrapercevoir ton vrai visage.

Arpentant la pièce il avait envie de tout casser autour de lui, sa colère entièrement dirigé contre la jeune fille.

_ J'en ai assez Sarah. J'en ai assez de jouez les gentil garçon près à tout pour te plaire. Assez d'attendre ne serait-ce qu'une infime marque d'affection de ta part. C'est comme si tu était là sans être là. Je n'en peux plus de tout ça, de toi, de nous, de cette relation qui va droit dans le mur et de cette avenir qui n'est visiblement pas le nôtre!

Attrapant la cafetière, il l'a balança à l'autre bout de la pièce son contenu brûlant se répandant partout sur le mur et le mobilier, manquant de peu de brûler Sarah.

Il demeura silencieux  durant tout le trajet, sa main ne lâchant pas la mienne une seule seconde. J'avais eu beau protester, il avait eu le dernier mot. Même s'il cédait souvent à mes caprices, sa voix était celle de la raison. Toujours. Par certains aspect, et aujourd'hui plus que n'importe quel autre jours, il ressemblait à mon frère. Tout d'eux ont beau dire le contraire, lorsqu'il s'agit de mon bien être et de ma sécurité, ils sont toujours du même avis. C'est ce côté protecteur qui me fait craqué chez l'un et enragé chez l'autre. Pas une seule fois il ne posa les yeux sur moi, son dos obstinément tourné vers moi. Ainsi, je ne pouvait voir son visage. Mon pouvoir désormais bloqué par le bracelet, je ne percevais de lui qu'une légère confusion. Plongé dans ses pensées, il me restait inaccessible. J'en éprouvais de la frustration. Je n'étais pas habituer à cet état de fait pourtant normal pour les autres. Cela me permis au moins de me concentrer sur mes propres émotion. Et croyais moi, c'était un vrai fouillis là dedans. 

Lorsque nous arrivâmes devant la porte de ma chambre, j'en étais arrivé à la conclusion qu'il fallait que je lui parle de ma grossesse. Seulement, me prenant au dépourvu, il m'interpella avant que je n'ai eu le temps de le faire. 

_Zéro? 

Son regard soudain sérieux me fit peur. Anxieuse, le cœur serrait, je l'écoutais débité un flots de paroles incompréhensible. Je ne voyais vraiment pas ou il voulait en venir. Nerveux, il fuyait mon regard, sa main fourrageant dans ses cheveux. L'encourageant du regard, je l'invité à allez au bout de ses dires. Si je ne le connaissais pas aussi bien, on aurait pu croire qu'il était en train de me faire sa…" HEIN?????!!!" Et lorsqu'enfin son monologue atteint son but, j'en restais bouche béat quelque seconde, paralysé par la surprise. Ces quelque mots, firent volé en éclats mes belles résolutions. On peut dire ce qu'on voudra, cette demande est la plus romantique de toute. Pourtant mes mains à mes lèvres, je retins un sanglot de joie. Ne pouvant que hochait la tête, ma vue embué de larmes, et le cœur au bord de l'explosion, je ne m'y pas bien longtemps à lui dire oui. En oubliant complètement mon état, la fatigue et tout le reste, je me jetais à son cou. Plaquant mes lèvres contre les siennes, je l'embrassais avec tout passion.